Couverture naturelle
Il existe bon nombres de couverture de toit. Voici donc quelques exemples de couverture de toit naturelle.
Toit en bois
Les toits en bois, généralement en cèdre, mélèze, robinier ou châtaignier, sont assez rares, et plutôt réservés aux régions montagneuses. C’est pourtant une technique ancestrale, une couverture écologique et très performante. Isolantes, résistantes aux insectes et très esthétiques, les toitures en bois peuvent durer plus longtemps que les toits en ardoise, mais elles sont assez difficiles à mettre en oeuvre et nécessitent un entretien très régulier. On distingue les tuiles de bois massif (appelées tavaillons), des bardeaux de bois (c’est-à-dire des planchettes plus longues que les tuiles), moins onéreux. Les bardeaux doivent être superposés en plusieurs couches par cloutage, manuellement pour le chêne et le châtaignier.
Une toute récente innovation, mise au point par le cabinet d’architecture Homelib, pourrait bien prendre de l’ampleur : il s’agit du bardage bois pour toit. De longues planchettes de bois sont posées sur des bacs acier, en laissant un espace entre chaque pour assurer la ventilation, améliorant ainsi les qualités d’isolation phonique et thermique d’une toiture en acier.
Toiture végétalisée ou toit végétal
La toiture végétalisée est encore assez rare, mais elle fait de plus en plus d’adeptes, car non seulement elle est esthétique, mais elle est surtout un excellent isolant acoustique et thermique. D’un point de vue plus global, elle filtre les poussières et les pollens, elle limite les risques d’engorgement du réseau d’évacuation des eaux de pluie car celles-ci sont en partie absorbées, elle augmente le taux d’humidité de l’air en été. Mais la mise en place d’un toit végétal est assez contraignante : le toit doit être en pente douce (inférieure à 35°), et la structure doit supporter un poids de 400kg/m2.
Une toiture végétalisée est constituée de plusieurs couches :
- un isolant d’au moins 14cm d’épaisseur
- une membrane drainante qui contient les racines, reliée à une matrice d’eau
- le substrat végétalisé, parfois sans terre, de 5 à 10 cm d’épaisseur
- les plantes
Il y a plusieurs niveaux de végétalisation possibles :
-la végétalisation intensive : c’est un véritable jardin suspendu, composé d’au moins 20 cm de terre et d’arbustes. Il est très lourd et nécessite un arrosage fréquent; il est donc préférable d’installer un système d’arrosage automatique.
-la végétalisation semi-intensive : adaptée aux toitures terrasses, elle est essentiellement composée d’un gazon, de plantes vivaces et de buissons.
-la végétalisation extensive : c’est la solution de toiture végétalisée la plus simple à mettre en oeuvre et à entretenir. Elle ne requiert qu’une faible épaisseur de terre, et les plantes qui la composent sont peu exigeantes en eau.