Quel arrosage automatique choisir ?
Plus que de la commodité, l’installation d’un système d’arrosage automatique procure des économies au niveau de la facture d’eau, ce qui n’est pas négligeable dans les réions où cette ressource est chère et dans les régions où les précipitations sont rares. En effet, il est conçu pour délivrer l’eau aux moments, aux endroits et de la manière les plus judicieux pour que l’arrosage assure un maximum d’efficacité sans gaspillage inutile.
L’arrosage automatique se partage entre deux catégories principales : l’arrosage au sol et l’arrosage enterré. Les deux se composent d’un programmateur, de vannes et d’arroseurs.
Systèmes de surface.
Par aspersion : l’arrosage est prodigué par des arroseurs à jets fixes ou des tourniquets à jets rotatifs, branchés directement sur un tuyau. Economiques, ces systèmes présentent l’inconvénient de ne couvrir que des surfaces restreintes, d’être sensibles au vent et d’avoir un débit important.
Goutte à goutte : l’eau est diffusée à la base de la plante et, telle une perfusion, cet arrosage économise l’eau en agissant où il faut, selon la dose nécessaire. Le système est idéal pour les potagers, les massifs de fleurs et les haies et arbustes. Il a aussi l’avantage de ne pas asperger le feuillage des plantes sujettes aux champignons et d’éviter la prolifération des mauvaises herbes. Outre qu’il ne s’adapte pas à l’arrosage des arbres ou aux pelouses, le principal inconvénient du système est sa « visibilité».
Par micro-aspersion : la micro-aspersion, qui répand, au moyen de tuyaux posés au sol, une pluie fine sur une superficie assez large, cumule l’intérêt du goutte à goutte (faible débit) et de l’aspersion (installation économique et facile). Elle convient aux fleurs fragiles qui redoutent les jets puissants, les massifs étendus (1-3 m de rayon) sur lesquels le goutte à goutte serait onéreux, ainsi que les rocailles.
En résumé, les systèmes de surface sont économiques, mobiles, adaptables à diverses plantations, mais peu esthétiques. Les nombreux branchements et raccords nécessaires multiplient les risques de fuites.
Systèmes enterrés.
Ce sont les plus coûteux. Grâce à un réseau de tuyères et turbines enfouies dans le sol, le système dispense un arrosage régulier et puissant (une turbine peut couvrir jusqu’à 10 mètres). Ces installations, à privilégier pour de grandes étendues de pelouse, impliquent des travaux de tranchées mais, au final, elles respectent totalement le paysage.
Ce système, très technique, exige le recours à des spécialistes, pour son élaboration et sa mise en place.
Prix des arrosages automatiques.
La fourchette la plus large concerne le programmateur. De 50 à 200 € pour un arrosage au sol, il peut atteindre le 2500 € pour un système d’arrosage enterré, toujours plus sophistiqué.
Le calcul des systèmes de goutte à goutte ou micro-aspersion se base sur une moyenne de 70-100 € par voie. Par aspersion, un ensemble de 5 arroseurs, par exemple, se situe dans les 70 €.
A cela ajouter la quantité de tuyau nécessaire, à 1€ le mètre en moyenne.
Certes, la superficie du terrain et la nature des plantations à arroser sont déterminants dans le prix. Néanmoins, la configuration du jardin a aussi son importance : un terrain escarpé, en pente nécessitera un investissement plus important, parfois, qu’une superficie supérieure mais plane.
Dans tous les cas, l’appel à un spécialiste est indispensable, au moins au stade de la conception du projet. Pour une idée plus précise des prix, vous pouvez lire notre article sur les prix arrosage automatique ou bien consultez des estimations de devis arrosage automatique réalisées par des professionnels.