Les différents types de parquet
A la fois traditionnel et très tendance, le parquet figure parmi les revêtements favoris car il réunit des atouts de durabilité et d’esthétique et parce qu’il est résolument moderne par un entretien de plus en plus facile et des gammes étendues qui s’harmonisent avec tous les intérieurs.
Aspect, prix, mais aussi pose et usage interviennent dans le choix d’un parquet. Il convient donc de connaître les diverses propositions et les combiner en fonction de vos critères.
Quels types de parquet ?
Le terme de parquet s’applique à un revêtement donc la couche de bois noble est d’au moins 2,5 mm d’épaisseur. Le plus noble, le parquet massif, est composé d’une seule essence de bois, dont les plus courantes sont le chêne, le hêtre, le châtaignier, ou les exotiques comme le teck, le bambou ou le wengé. Il est le plus durable, car son épaisseur, qui peut dépasser les 20 mm, permet la rénovation par le ponçage, et le plus cher.
L’alternative du parquet flottant ou contrecollé, composé de trois couches de bois dont seule celle de surface est en bois noble, gagne du terrain, grâce à un rapport qualité/prix très convaincant. Sa pose est très aisée et il est proposé avec une finition déjà exécutée. Néanmoins, sa couche d’usure, nettement plus mince que le massif, entre 2,5 et 6 mm, l’expose à un vieillissement plus rapide.
Les essences de bois et leurs usages.
Le choix d’une essence n’est pas une simple question de goût, ou de coût.
Certaines sont à exclure en raison de la nature de la pièce. Le critère de résistance du bois est primordial. Quatre classes de bois existent, en fonction de leur densité. Entre les bois tendres (pin, épicéa), mi-durs (noyer, teck), durs (chêne, hêtre) et très durs (wengé), le trafic et l’hydrométrie de la pièce vont déterminer les types d’essence à privilégier.
Pour les pièces très fréquentées, tous les bois sont valables mais leur épaisseur devra être proportionnelle à son degré de tendresse. Quant aux salles de bains, mieux vaut exclure tous les bois tendres, certains mi-durs et durs (châtaignier, noyer, chêne, érable) et privilégier des bois très durs, comme l’ipé ou le wengé, qui supportent l’humidité et sont du plus bel effet dans cette pièce.
En cas de chauffage par le sol, le parquet, qui devra être impérativement collé, doit être choisi parmi une essence dense, stable (les bois nerveux comme le hêtre ou l’érable sont à proscrire), en faible épaisseur (15 mm) pour permettre la diffusion de la chaleur.
Pose et finitions du parquet font la différence
Une fois votre type de parquet choisi, reste à opter pour une finition et une pose. Le parquet massif, parfois collé, est le plus souvent cloué, par un système de lambourdes qui exige le recours à un professionnel. Le parquet contrecollé est, parfois collé, mais la plupart du temps posé en pose flottante, par un système d’emboîtement des lames. Le parquet stratifié est également facile à poser.
Enfin, l’aspect final de votre parquet est signé par sa finition : vernie ou vitrifiée, c’est la plus résistante et économique, surtout adaptée aux intérieurs contemporains, huilée, elle offre un look plus authentique, fort d’une certaine patine, cirée, c’est la plus traditionnelle, plus fragile et plus délicate d’entretien mais qui respecte le rendu initial du bois choisi.
L’ensemble de ces travaux ne sera dicté que par le budget que vous avez prévu.
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